Marche des chômeurs 2006
 
 
    Partie de Montréal mercredi dernier, la Marche des chômeurs s'est arrêté hier (vendredi) à Salaberry-de-Valleyfield, où l'annonce de la fermeture de l'usine Gildan a récemment ébranlé la population.
    Plusieurs représentants syndicaux, dont ceux de la coalition Coton-46, de la FTQ et des TUAC, étaient sur place pour accueillir les marcheurs.
    La Marche des chômeurs, qui se trouve présentement en Outaouais, veut rejoindre Ottawa mercredi prochain, où elle rencontrera les caucus des trois partis d'opposition.
    Elle souhaite que ces trois partis utilisent leur majorité aux Communes afin de pouvoir apporter les changements à la Loi sur l'assurance-emploi demandés par la Marche, dont un assouplissement des critères d'admissibilité.
 
 
Cyberpresse (14 octobre) : La Marche des chômeurs se rapproche de la capitale nationale
    Partie de Montréal à pied mercredi, une délégation d'une trentaine de chômeurs a été accueillie par de nombreux syndiqués de la région jeudi dernier, dans le vestibule extérieur de l'hôtel Plaza, en route vers Ottawa où ils entendent réclamer des améliorations au régime de l'assurance-emploi.
    Les marcheurs avaient passé la nuit à Huntingdon, où ils avaient pris part à une assemblée publique la veille. Jeudi matin, ils ont repris la route vers Valleyfield par un temps froid et maussade, en empruntant le pont Larocque, puis le chemin Larocque, la rue Victoria, pour être accueillis à l'ancienne usine de textile par les dirigeants de la coalition intersyndicale Coton-46.
    En tout, une cinquantaine de personnes se sont retrouvés à cet endroit pour fraterniser et échanger autour d'un dîner de soupe chaude et de sandwichs.
    Évoquant la fermeture des usines textiles de Huntingdon, celle de l'usine Gildan prévue pour décembre, et les menaces qui planent sur d'autres usines (Goodyear), le président de la coalition, Pierre Lagrenade, a offert son appui à la cause défendue par les marcheurs.
    Également invité à prendre la parole, le délégué syndical des employés de Gildan, Yves Hallé, a rappelé à quelle vitesse les événements s'étaient succédés depuis la signature de leur convention collective en juin dernier, jusqu'à l'annonce de la fermeture.
    « Les gars vivent de la frustration et de l'incompréhension devant cette situation, alors que Gildan a vu ses profits passer de 35 à 108 millions au cours des dernières années. On a participé à l'essor de cette compagnie-là, et maintenant elle va investir ailleurs. »
    Le porte-parole du Conseil national des chômeurs, Pierre Céré, a pour sa part interpellé le gouvernement fédéral afin qu'il rétablisse « la vocation du régime d'assurance-chômage qui doit servir à procurer aux travailleurs un revenu de remplacement entre deux jobines. »
     En organisant cette marche vers Ottawa, le Conseil national des chômeurs et chômeuses réclame entre autres un critère unique d'admissibilité de 350 heures à l'assurance-emploi (les critères actuels peuvent atteindre plus de 500 heures dans certains endroits), un minimum de 35 semaines de prestations, à un taux représentant 65 % du salaire, au lieu du 55 % offert actuellement.
    La réforme de l'assurance-emploi adoptée par les libéraux de Jean Chrétien a permis au gouvernement fédéral d'accumuler jusqu'à 7 milliards par année dans la caisse au cours de la dernière décennie, selon le Bloc québécois. Cette année seulement, son surplus serait de deux milliards $.
    La députée bloquiste Claude DeBellefeuille a accompagné les marcheurs lors de leur passage à Huntingdon et à Valleyfield. Elle s'est montrée fébrile face au projet de loi que déposera sous peu le Bloc aux Communes, visant à apporter des modifications au régime d'assurance-emploi.
    Les chômeurs réclament également l'implantation d'un programme d'aide aux travailleurs âgés licenciés à la suite de fermetures d'usine, comme c'est le cas à Huntingdon et, dans une proportion moindre, à l'usine Gildan.
    Les marcheurs devaient poursuivre leur route en direction d'Ottawa, où ils doivent arriver mercredi.
 
 
Le Soleil de Salaberry-de-Valleyfield (14 octobre) : En route vers Ottawa
    Plus d'une centaine de personnes sont venues rencontrer, le 11 octobre, en soirée, la trentaine de participants à la Marche des chômeurs à Huntingdon, première étape de leur voyage vers la capitale fédérale.
    Cette rencontre a été l'occasion d'aborder la situation du chômage endémique qui sévit dans cette région et d'expliquer les modifications souhaitées au régime d'assurance-emploi revendiquées par le Conseil national des chômeuses et chômeurs. De plus, un volet de la tournée CSN Agir ensemble pour le Québec a été présenté à cet auditoire fort attentif.
   Les marcheurs, après un passage par Salaberry-de-Valleyfield, le 12 octobre, se sont dirigés vers Petite-Nation, en Outaouais, pour atteindre Gatineau, puis Ottawa, le 18 octobre. Le comité organisateur souhaite que de nombreuses personnes se joignent aux marcheurs pour le rassemblement prévu au parc Jacques-Cartier du secteur Hull de Gatineau, le 18 octobre en avant-midi. Le groupe empruntera ensuite le pont inter-provincial qui le conduira sur la colline parlementaire à Ottawa.
 
 
Webdo Info CSN (13 octobre) : Marche des chômeurs : L'étape d'Huntingdon connaît un franc succès
    «À Huntingdon, statistiquement, il y a moins de chômage. Ce n’est pas parce que les travailleurs et travailleuses de la Cleyn & Tinker, mis à pied il y a un an et demi, se sont trouvés un emploi. C’est tout simplement parce que leurs prestations d’assurance emploi sont terminées ».
    C’est par ces paroles que Yves Nadeau, président du Syndicat des travailleurs et travailleuses de la Cleyn  & Tinker T.U.A.C.-F.T.Q. accueillait les 30 marcheurs «sans-chemise » partis plus tôt de Montréal pour se rendre à Ottawa le 18 octobre 2006.
    Mercredi le 11 octobre, plus de 125 personnes participaient a une assemblée publique organisée par Action Solidarité Huntingdon, la marche des chômeurs et la C.S.N.
    Rappelons-nous que près de 70 % de la main d’œuvre active de Huntingdon perdait son emploi il y a près de deux ans avec la fermeture de la Huntingdon Mills (C.S.D.) et la Cleyn  & Tinker (F.T.Q.).
    Cette perte sèche de plus de 750 emplois directs a donné lieu à plusieurs promesses du gouvernement Charest et Harper qui, à ce jour, ne se sont pas matérialisées.
    «L’assurance emploi nous a forcés à vivre de notre maigre 5 000 $ de prime de départ avant de pouvoir toucher nos prestations de chômage. C’est un véritable vol. Aujourd’hui, plusieurs membres ont dû demander de l’aide sociale. Ils ont droit à une pitance de 587 $ par mois. Comment voulez-vous vivre avec une somme pareille ? », s’est exclamé le président Yves Nadeau, la rage au cœur.
    Pierre Ceré, porte-parole de la marche des chômeurs a expliqué à l’assemblée qu’une trentaine de chômeurs étaient partis de Montréal en matinée en direction d’Ottawa où ils comptent arriver une semaine plus tard, afin de porter à la Chambre des communes les revendications des chômeurs sur l’accessibilité aux prestations et sur l’importance de remettre sur pied le programme d’aide aux travailleurs âgés (P.A.T.A.) pour que les travailleurs de 55 ans et plus obtiennent une prestation leur permettant d’avoir un revenu décent jusqu’à leur retraite. Ce programme fut aboli par le gouvernement libéral à la fin des années 1990.
    «La réforme Axworthy est allé trop loin dans ses coupures. Aujourd’hui, même si tous les travailleurs paient de l’assurance emploi, moins de 50 % des chômeurs ont accès aux prestations. Avec l’augmentation du temps de travail nécessaire pour se qualifier, des régions entières dont l’économie est saisonnière ne peuvent toucher d’assurance emploi. Ils tombent dans ce qu’on appelle le « trou noir ». C’est pourquoi des marcheurs de Québec, de Charlevoix, d’Abitibi, de Sorel, de Montréal et de St-Jean-sur-Richelieu se sont regroupés dans le mouvement des sans-chemise et sont déterminés à faire entendre leurs voix à Ottawa », affirme Pierre Ceré, porte-parole du groupe, devant l’assemblée.
    «Depuis cette réforme, la caisse a généré 50 milliards de surplus que le gouvernement fédéral a utilisé pour essuyer son déficit. Ce sont des voleurs. Les Québécois ne veulent pas être passifs, ils veulent travailler. Si Ottawa veut couper dans les mesures passives qu’il ferme le sénat », s’est exclamé le coloré Roger Valois, vice-président de la C.S.N.
    Lors de l’assemblée, de nombreux témoignages de travailleurs et travailleuses désespérés ont été évoqués. Il y a eu entre autres Pierrette, 52 ans, qui a expliqué à l’assemblée qu’après être retournée sur le bancs d’école pour améliorer son «employabilité », elle se voit aujourd’hui réduite, pour survivre, à gruger dans ses REER accumulés pour sa retraite. «Les seuls emplois disponibles sont au salaire minimum au Wal-Mart ou chez Tim Horton ».
    Usés par le travail dans l’industrie textile, plusieurs travailleurs et travailleuses de 55 ans et plus ont affirmé que les mesures actives de l’assurance emploi ne leur sont d’aucune utilité. «Nous avons besoin de mesures passives tels le P.A.T.A. », nous a rappelé Gaétan Viau, un chômeur de la Cleyn  & Tinker qui a fait signer deux pétitions déposées par le Bloc Québécois à la Chambre des Communes réclamant la remise sur pied du programme d’aide aux travailleurs âgés.
    La députée du Bloc Québécois de Beauharnois-Salaberry, Claude de Bellefeuille, présente à l’assemblée, a souligné que le Bloc avait déposé son 2e bill privé réclamant le retour de ce programme. Le Bloc apporte un soutien indéfectible aux marcheurs et aux chômeurs et chômeuses de Huntingdon.
    Finalement, Daniel Mallette, porte-parole de la coalisation intersyndicale (F.T.Q., C.S.D. et C.S.N.) Action Solidarité Huntingdon a clôturé l’assemblée. «Le gouvernement va plier si on se tient debout comme les chômeurs des années 1930 ». Les participants se sont donnés rendez-vous à Ottawa le 18 octobre prochain.
 
 
L'aut'journal sur le Web (13 octobre) : Les sans-chemise à Huntingdon
    Le Conseil national des chômeurs poursuit sa marche vers Ottawa pour réclamer un meilleur régime d’assurance-emploi. Ce matin, les marcheurs se sont rendus à Salaberry-de-Valleyfield. Les résidants de cette municipalité sont eux aussi touchés par des licenciements avec l’annonce de la fermeture de l’usine de textile Gildan, ce qui entraînera la perte de 155 emplois d'ici la fin de l'année.
    Avant leur départ de Huntingdon, devant l’usine de textile de la Cleyn & Tynker fermée depuis deux ans, les marcheurs ont été rejoints par des membres de l’Action solidarité Huntingdon (ASH). Les participants ont brandi leurs drapeaux et ont chanté des slogans en traversant la ville jusqu’à la salle paroissiale, où s’est tenue, hier soir, une assemblée publique organisée par le CNC et la coalition ASH.
    L’assemblée publique, animée par Marc Laviolette, ex-président de la CSN et porte-parole de l’ASH, regroupait Yves Nadeau, ancien travailleur de la Cleyn & Tynker, Pierre Céré, porte-parole du CNC, Roger Valois, vice-président de la CSN, Pierre-Jean Olivier, conseiller syndical des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce, ainsi que Daniel Mallette du conseil régional de la FTQ. Durant la rencontre, il est devenu évident que la population locale, durement touchée par les fermetures d’usines, a atteint un ras-le-bol vis-à-vis du manque d’emplois et de l’inaction des gouvernements. Les citoyennes et les citoyens ont clamé haut et fort le besoin d’une réforme de l’assurance-emploi et la création d’un nouveau programme d’aide aux travailleurs âgés (PATA).
    Cette mesure fait d’ailleurs l’objet d’une lutte locale depuis la fermeture des entreprises Cleyn & Tynker et Huntingdon Mills, la plupart des travailleurs de plus de 50 ans ne s’étant pas trouvés de nouvel emploi. Cette vague de fermetures a contribué à fragiliser la situation de ces travailleurs qui ont eu droit aux prestations de l’assurance-emploi durant un temps, mais qui sont maintenant devant l’obligation de vendre leurs biens et d’utiliser leur REER avant d’avoir atteint l’âge de la retraite.
    Le maire Stéphane Gendron ainsi que la députée du Bloc québécois, Claude de Bellefeuillle, sont venus donner leur appui aux sans-emplois et ont témoigné de la difficulté d’attirer de nouvelles entreprises dans un contexte de forte concurrence internationale.
 
 
CSN (12 octobre) : Le Conseil national des chômeurs poursuit sa marche vers Ottawa
   Ils n'ont pu se payer de chaussures neuves faute d'argent, mais le coeur y est. Une trentaine de chômeurs venus des quatre coins du Québec ont entrepris hier à Montréal une marche de huit jours qui les mènera à Ottawa pour dénoncer les critères d'accessibilité à l'assurance emploi.
    Sous l'égide du Conseil national des chômeurs, organisme né il y a un an, les marcheurs réclament que le minimum d'heures travaillées pour avoir droit aux prestations d'assurance emploi soit fixé à 350. Ce nombre, variable d'une région à l'autre, peut actuellement atteindre jusqu'à 595 heures dans les grandes villes comme Montréal.
    Les marcheurs réclament aussi l'établissement d'un plancher minimum de 35 semaines de prestations à 65% du salaire assuré, plutôt que les 55% actuels.
    Le cortège sera suivi par deux camionnettes remplies de matériel et de victuailles. Les participants dormiront dans des salles paroissiales le long de leur trajet. Plusieurs assemblées publiques sont prévues, notamment à Huntingdon et Valleyfield.
    «À notre arrivée à Ottawa, nous devons rencontrer les caucus du Bloc québécois, du NPD et du Parti libéral, a souligné France Turcotte, porte-parole du Conseil national des chômeurs. Nous espérons obtenir une rencontre avec le premier ministre Harper.»
    La marche est officiellement appuyée par le Bloc québécois et le NPD, ainsi que la CSN, la FTQ, la CSQ et d'autres organismes.
    Selon le député néo-démocrate d'Acadie-Bathurst, Yvon Godin, venu assister au départ des participants devant le bureau d'assurance chômage du boulevard de Maisonneuve, les critères d'admissibilité présentement en vigueur sont si sévères que seuls 32% des travailleuses et 38% des travailleurs canadiens sont admissibles à l'assurance emploi. «Ce sont les conservateurs qui, après un rapport de la vérificatrice générale en 1986, ont ramené la caisse d'assurance chômage dans les fonds généraux du gouvernement, rappelle-t-il. Dès lors, ils ont commencé à piger dedans pour financer d'autres programmes.»
    «Les libéraux ne sont pas mieux, poursuit M. Godin. Dans les années 90, ils ont procédé à d'importantes réductions, ce qui leur a permis d'accumuler jusqu'à 7 milliards par année dans la caisse.»
    Cette année, le surplus de la caisse d'assurance emploi est évalué à 2 milliards.
    Le Bloc et le NPD ont tous deux déposé des projets de loi privés pour modifier les critères d'admissibilité à l'assurance emploi. Même s'il est minoritaire, le gouvernement court cependant peu de risques que ces projets de loi soient adoptés dans son dos, estime M. Godin. Le cas échéant, il pourrait exiger que le projet soit frappé de la sanction de la gouverneure générale. En principe, cette dernière ne se mêle pas du jeu politique.
 
 
Cyberpresse (12 octobre) : 30 chômeurs marchent vers Ottawa
    Une assemblée publique prévoyant un débat sur le fléau du chômage et sur les possibilités de relance économique aura lieu ce soir (mercredi) à Huntingdon, en Montérégie.
    L'économie de la petite municipalité a été durement frappée depuis quelques mois par les fermetures des usines Cleyn&Tinker et Huntingdon Mills.
    La coalition Action solidarité Huntingdon, composée de représentants de la CSN, de la FTQ, de la CSD et d'ex-travailleurs des usines de Cleyn &Tinker et de Huntingdon Mills, organise cette assemblée publique qui sera ouverte à tous.
    L'assemblée soulignera le passage à Huntingdon de la Marche des chômeurs qui aura quitté Montréal plus tôt en journée, pour arriver à Ottawa le 18 octobre. Les marcheurs réclameront alors des changements majeurs à la Loi sur l'assurance-emploi alors que le gouvernement du Canada jouit d'importants surplus budgétaires, dont quelque deux milliards $ proviennent du programme d'assurance-emploi.
 
 
Cyberpresse (11 octobre) : Un débat sur le chômage ce soir à Huntingdon
    Une trentaine de chômeurs venus des quatre coins du Québec entreprennent une marche de huit jours qui les mènera de Montréal à Ottawa. Organisée par le Conseil national des chômeurs, un organisme né il y a un an, la marche vise à ramener à 350 le nombre d'heures minimales travaillées pour être éligible à l'assurance-emploi. Ils réclament également un minimum de 35 semaines de prestation à 65 % du salaire.
    Actuellement, à Montréal, le nombre d'heures minimum travaillées pour être admissible à l'assurance-chômage est fixé à 595.
    Les marcheurs doivent rencontrer les caucus des tous les partis d'opposition une fois arrivés à destination.
    La démarche du Conseil national des chômeurs est appuyée formellement par le Bloc québécois, le NPD, la FTQ et la CSN.
    Selon le député néodémocrate Yvon Godin, venu appuyer les marcheurs à leur départ d'un bureau de chômage du boulevard de Maisonneuve, les libéraux font preuve d'hypocrisie en s'intéressant aujourd'hui au dossier de l'assurance-chômage alors qu'ils ont perdu le pouvoir.
    M. Godin affirme que les conditions en place font en sorte que seulement 38 % de femmes et 32 % d'hommes sont éligibles à l'assurance-chômage. «La caisse d'assurance-chômage cumule cette année seulement un surplus de 2 milliards», dit-il.
 
 
Cyberpresse (11 octobre) : Une trentaine de chômeurs marchent vers Ottawa
Radio-Canada (11 octobre) : Desautels en direct
    Une assemblée publique prévoyant un débat sur le fléau du chômage et sur les possibilités de relance économique aura lieu mercredi soir à Huntingdon, en Montérégie.
    L'économie de la petite municipalité a été durement frappée depuis quelques mois par les fermetures des usines Cleyn&Tinker et Huntingdon Mills.
    La coalition Action solidarité Huntingdon, composée de représentants de la CSN, de la FTQ, de la CSD et d'ex-travailleurs des usines de Cleyn &Tinker et de Huntingdon Mills, organise cette assemblée publique qui sera ouverte à tous.
    L'assemblée soulignera le passage à Huntingdon de la Marche des chômeurs qui aura quitté Montréal plus tôt en journée, pour arriver à Ottawa le 18 octobre. Les marcheurs réclameront alors des changements majeurs à la Loi sur l'assurance-emploi alors que le gouvernement du Canada jouit d'importants surplus budgétaires, dont quelque deux milliards $ proviennent du programme d'assurance-emploi.
 
 
Info690 (11 octobre) : Huntingdon : un débat aura lieu mercredi soir sur le fléau du chômage
    Une délégation de travailleurs et de chômeurs en provenance de différentes régions du Québec ont quitté Montréal, mercredi midi, pour se rendre à pied jusqu'à Ottawa.
    Les marcheurs, qui prévoient arriver dans la capitale nationale dans une semaine, réclament des améliorations majeures au régime d'assurance-emploi.
    Les marcheurs estiment que le gouvernement canadien, qui jouit d'importants surplus budgétaires, doit en faire davantage pour les chômeurs. Quelque 2 milliards de dollars proviendraient du programme d'assurance-emploi, selon eux.
    Organisée par le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC), et soutenue par de nombreuses organisations et personnalités, la Marche des chômeurs revendique un critère unique de 350 heures travaillées pour accéder au programme. L'organisme réclame aussi un minimum de 35 semaines de prestations et un taux de prestations majoré à 65 % du salaire.
    Parallèlement à cette marche, une assemblée publique est organisée mercredi soir à Huntingdon. L'économie de la municipalité a été durement frappée depuis quelques mois par les fermetures des usines Cleyn and Tinker et Huntingdon Mills. Un regroupement de représentants syndicaux et d'anciens travailleurs des industries fermées organise cette assemblée au cours de laquelle se tiendra un débat sur le fléau du chômage et sur les possibilités de relance économique.
 
 
Radio-Canada (11 octobre) : Des chômeurs marchent vers les surplus
    Une trentaine de chômeurs entament aujourd'hui une marche de Montréal à Ottawa pour faire pression pour le gouvernement afin qu'il apporte des améliorations au régime d'assurance-emploi.
    Les participants jugent qu'il y a eu trop de coupures dans le programme depuis quelques années.
    Pierre Céré, porte-parole du Conseil national des chômeurs, indique qu'il faut par exemple modifier les critères d'admissibilité...
    L'arrivée à Ottawa aura lieu mercredi prochain, le 18 octobre.
    Des rencontres avec les caucus des trois partis d'opposition et des membres du cabinet de la ministre des ressources humaines sont prévues.
 
 
Corus Nouvelles (11 octobre) : Marche de Montréal à Ottawa pour l'amélioration du régime d'assurance-emploi
    Ce mercredi 11 octobre, une délégation de travailleuses et de travailleurs, de chômeuses et de chômeurs, en provenance de différentes régions québécoises, est partie de Montréal pour se rendre à pied jusqu’à Ottawa, afin de réclamer des améliorations au régime d’assurance-emploi.
   Organisée par le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC), et soutenue par de nombreuses organisations et personnalités, la Marche des chômeurs revendique le principe des trois « 5 », soit :
    1.    un critère unique d'admissibilité à 350 heures ;
    2.    un minimum de 35 semaines de prestations ;
    3.    un taux de prestations majoré à 65 % du salaire.
    C’est la première fois qu’une telle marche s’organise. Elle se déroulera sur huit jours, soit du 11 au 18 octobre, et sera ponctuée d’assemblées publiques, de rencontres avec la population (Huntingdon, Papineauville, Buckingham et Hull) et d’appels à la solidarité.
 
Les Sans-Chemise toujours à l’œuvre
 
   La Marche s’inscrit dans une continuité des campagnes menées par les Sans-Chemise depuis plusieurs années. Rappelons celle de 2004, lorsque la Coalition des Sans-Chemise avait fait irruption, en pleine campagne électorale, avec une publicité-choc : « Qui a volé l’argent des chômeurs ? Moi, je ne vote pas pour ça ! ». Des milliers de pancartes et des centaines de panneaux avaient alors été installés sur l’ensemble du territoire québécois. Cette campagne a su générer un large courant de sympathie parmi la population. Elle a été répétée lors des dernières élections avec une publicité affirmative: « L’assurance-chômage, c’est fait pour protéger le monde. Fini le détournement de la caisse ! »
 
Le gouvernement doit améliorer le régime
 
   L’enjeu de la Marche des chômeurs est de transformer ces courants de sympathie en modifications réelles au régime d’assurance-emploi.
   L’actuel front commun qui s’est constitué autour de la Marche, pour réclamer des changements à la Loi sur l’assurance-emploi, est large et représente sans contredit l’opinion d’une majorité de la population. C’est dans un contexte de surplus budgétaires, dont deux milliards de dollars proviennent du programme d’assurance-emploi, que nous appelons le gouvernement à agir. Une rencontre avec le premier ministre ainsi qu’avec la ministre des Ressources humaines a été demandée. Nous attendons toujours leur réponse.
   Les porte-parole des marcheurs rencontreront le 18 octobre, en avant-midi, les caucus du Bloc québécois, du NPD et du PLC-Québec. Le même jour, les chefs des partis d’opposition viendront rencontrer les marcheurs à leur arrivée sur la colline parlementaire.
 
Ne manquez pas…
 
   L’arrivée à Ottawa : Le 18 octobre, à 10h, il y aura rassemblement à Hull au parc Jacques-Cartier (angle Laurier et Saint-Laurent) pour effectuer le dernier jalon de la Marche jusqu’au Parlement d’Ottawa.
 
 
CSN (11 octobre) : Marche des chômeurs de Montréal à Ottawa
    Avec les fermetures de la Cleyn&Tinker et de la Huntingdon Mills, le chômage est un fléau qui a attaqué durement notre ville et notre région. Les conséquences sont désastreuses autant au point de vue économique que social. La coalition Action solidarité Huntingdon, composée de représentants de la CSN, de la FTQ, de la CSD et d'ex-travailleurs des usines de Cleyn &Tinker et de Huntingdon Mills, organise une assemblée publique le mercredi soir, 11 octobre. Cette assemblée est ouverte à toutes et à tous, syndiqués comme non-syndiqués, chômeurs, commerçants, retraités, étudiants.
    La situation d'Huntingdon préoccupe tout le monde ; cette assemblée a été organisée dans le cadre de la tournée de réflexion politique de la CSN et de la marche des chômeurs et chômeuses. Plusieurs intervenants de la région vont prendre la parole et une période de temps sera dévolue au débat avec la salle.
    L'assemblée publique souligne le passage, à Huntingdon, de cette marche des chômeurs. Partis le matin même de Montréal, les marcheurs se rendent à Ottawa pour réclamer des changements majeurs à la Loi sur l'assurance-emploi. Organisée par le Conseil national des chômeurs et chômeuses, la marche vient rappeler l'urgence d'agir, d'autant plus que le gouvernement fédéral nage dans les surplus budgétaires dont deux milliards de dollars proviennent du programme d'assurance-emploi.
    Pendant que les gouvernements restent silencieux, plusieurs anciens travailleurs du textile se retrouvent sans revenu décent, puisque leurs prestations d'assurance-emploi sont épuisées. Autant à Ottawa qu'à Québec, il faut que les gouvernements bougent ! Ils doivent assurer le développement économique régional. Un programme d'aide aux travailleurs âgés (PATA) doit aussi être rapidement mis en place.
    L'assemblée publique a lieu à 19 heures (7 heures) ce mercredi à la salle paroissiale Saint-Joseph, 13, rue York à Huntingdon.
 
 
CSN (10 octobre) : À Huntingdon, on débat publiquement du chômage !
    Accompagné d'une délégation FTQ, le secrétaire général de la FTQ, René Roy, sera du départ de la Marche des chômeurs, le 11 octobre prochain à Montréal, afin de rappeler au Parti Conservateur ses promesses électorales en matière d'assurance-emploi.
    Rappelons que la FTQ participe depuis les tout premiers débuts aux activités de la Coalition des Sans-chemise, mise sur pied à la suite du détournement de plus de 50 milliards de dollars de la caisse de l'assurance-emploi par le Parti libéral.
    Un automne déterminant
    Cinq projets de loi ont été déposés au Parlement canadien par le Bloc Québécois et le NPD afin d'améliorer la Loi sur l'assurance-emploi. Ceux-ci seront à l'étude cet automne, il s'agit donc d'un moment opportun de faire entendre notre voix.
    Venez en grand nombre!
 
 
Le monde ouvrier n˚68 : La FTQ participera à la Marche des chômeurs
    Les Sans-chemise arrivent aujourd'hui à Ottawa. Marc Laviolette les a rencontrés la semaine dernière lors d'une assemblée à Huntingdon. Il rend compte de cet événement.
    « À Huntingdon, statistiquement, il y a moins de chômage. Ce n’est pas parce que les travailleurs et travailleuses de la Cleyn & Tinker, mis à pied il y a un an et demi, se sont trouvés un emploi. C’est tout simplement parce que leurs prestations d’assurance emploi sont terminées ».
    C’est par ces paroles que Yves Nadeau, président du Syndicat des travailleurs et travailleuses de la Cleyn & Tinker T.U.A.C.-F.T.Q. accueillait les 30 marcheurs « sans-chemise » partis plus tôt de Montréal pour se rendre à Ottawa le 18 octobre 2006.
    Mercredi le 11 octobre, plus de 125 personnes participaient a une assemblée publique organisée par Action Solidarité Huntingdon, la marche des chômeurs et la C.S.N.
    Rappelons-nous que près de 70 % de la main d’œuvre active de Huntingdon perdait son emploi il y a près de deux ans avec la fermeture de la Huntingdon Mills (C.S.D.) et la Cleyn & Tinker (F.T.Q.).
    Cette perte sèche de plus de 750 emplois directs a donné lieu à plusieurs promesses du gouvernement Charest et Harper qui, à ce jour, ne se sont pas matérialisées.
    « L’assurance emploi nous a forcés à vivre de notre maigre 5 000 $ de prime de départ avant de pouvoir toucher nos prestations de chômage. C’est un véritable vol. Aujourd’hui, plusieurs membres ont dû demander de l’aide sociale. Ils ont droit à une pitance de 587 $ par mois. Comment voulez-vous vivre avec une somme pareille ? », s’est exclamé le président Yves Nadeau, la rage au cœur.
    Pierre Ceré, porte-parole de la marche des chômeurs a expliqué à l’assemblée qu’une trentaine de chômeurs étaient partis de Montréal en matinée en direction d’Ottawa où ils comptent arriver une semaine plus tard, afin de porter à la Chambre des communes les revendications des chômeurs sur l’accessibilité aux prestations et sur l’importance de remettre sur pied le programme d’aide aux travailleurs âgés (P.A.T.A.) pour que les travailleurs de 55 ans et plus obtiennent une prestation leur permettant d’avoir un revenu décent jusqu’à leur retraite. Ce programme fut aboli par le gouvernement libéral à la fin des années 1990.
    « La réforme Axworthy est allé trop loin dans ses coupures. Aujourd’hui, même si tous les travailleurs paient de l’assurance emploi, moins de 50 % des chômeurs ont accès aux prestations. Avec l’augmentation du temps de travail nécessaire pour se qualifier, des régions entières dont l’économie est saisonnière ne peuvent toucher d’assurance emploi. Ils tombent dans ce qu’on appelle le « trou noir ». C’est pourquoi des marcheurs de Québec, de Charlevoix, d’Abitibi, de Sorel, de Montréal et de Saint-Jean-sur-Richelieu se sont regroupés dans le mouvement des sans-chemise et sont déterminés à faire entendre leurs voix à Ottawa », affirme Pierre Ceré, porte-parole du groupe, devant l’assemblée.
    « Depuis cette réforme, la caisse a généré 50 milliards de surplus que le gouvernement fédéral a utilisé pour essuyer son déficit. Ce sont des voleurs. Les Québécois ne veulent pas être passifs, ils veulent travailler. Si Ottawa veut couper dans les mesures passives qu’il ferme le sénat », s’est exclamé le coloré Roger Valois, vice-président de la C.S.N.
    Lors de l’assemblée, de nombreux témoignages de travailleurs et travailleuses désespérés ont été évoqués. Il y a eu entre autres Pierrette, 52 ans, qui a expliqué à l’assemblée qu’après être retournée sur le bancs d’école pour améliorer son « employabilité », elle se voit aujourd’hui réduite, pour survivre, à gruger dans ses REER accumulés pour sa retraite. « Les seuls emplois disponibles sont au salaire minimum au Wal-Mart ou chez Tim Horton's ».
    Usés par le travail dans l’industrie textile, plusieurs travailleurs et travailleuses de 55 ans et plus ont affirmé que les mesures actives de l’assurance emploi ne leur sont d’aucune utilité. « Nous avons besoin de mesures passives tels le P.A.T.A. », nous a rappelé Gaétan Viau, un chômeur de la Cleyn & Tinker qui a fait signer deux pétitions déposées par le Bloc Québécois à la Chambre des Communes réclamant la remise sur pied du programme d’aide aux travailleurs âgés.
    La députée du Bloc Québécois de Beauharnois-Salaberry, Claude de Bellefeuille, présente à l’assemblée, a souligné que le Bloc avait déposé son 2e bill privé réclamant le retour de ce programme. Le Bloc apporte un soutien indéfectible aux marcheurs et aux chômeurs et chômeuses de Huntingdon.
    Finalement, Daniel Mallette, porte-parole de la coalition intersyndicale (F.T.Q., C.S.D. et C.S.N.) Action Solidarité Huntingdon a clôturé l’assemblée. « Le gouvernement va plier si on se tient debout comme les chômeurs des années 1930 ».
 
 
L'aut'courriel n˚205 (18 octobre) : La Marche des Sans-chemise
    Au terme d'une semaine de marche, une vingtaine de manifestants sont arrivés mercredi sur la colline du Parlement, à Ottawa, afin de réclamer des améliorations au régime d'assurance-emploi.
    Après des arrêts à Huntingdon, une ville frontalière frappée par des fermetures d'usines, et à Longueuil, les participants de la « Marche des chômeurs » se sont mis en route, à pied, à partir de Fasset, en Outaouais, la semaine dernière.
    Devant la Tour de la paix, les chefs du Bloc québécois, Gilles Duceppe, et du Nouveau Parti démocratique, Jack Layton, de même que le député libéral Pablo Rodriguez, ont accueilli les marcheurs.
    Ces derniers portaient trois revendications :
        -l'abaissement à 350 heures de travail du seuil d'admissibilité à l'assurance-emploi;
        -l'établissement d'un minimum de 35 semaines de prestations;
        -le rehaussement du taux de prestations à 65 pour cent du salaire.
    « Nous gagnerons parce que c'est la seule issue possible », a lancé l'un des organisateurs de l'événement, Pierre Céré, du Conseil national des chômeurs.
    « On est d'accord que ça prend des changements, que ça prend un programme d'assurance-emploi plus humain, qui est basé sur la dignité, sur la justice sociale, la solidarité et l'équité, a pour sa part affirmé M. Rodriguez. Là-dessus, on est d'accord et on sera toujours d'accord. »
    Or les libéraux, lorsqu'ils étaient au pouvoir, ont considérablement réduit les prestations et l'accessibilité au régime. En fait, depuis 10 ans, Ottawa a puisé des dizaines de milliards de dollars dans les excédents de l'assurance-emploi.
    Pablo Rodriguez a assuré que l'aile québécoise de son parti gardait espoir d'amener l'establishment libéral à proposer une réforme du régime.
    Interrogée aux Communes, la ministre des Ressources humaines, Diane Finley, a fermé la porte à des changements rapides.
    « L'assurance-emploi est extrêmement vaste et complexe, et nous devons nous assurer que toute modification qu'on y apporte ne nuise pas aux autres aspects du régime », a-t-elle déclaré.
    Par ailleurs, le Bloc québécois a de nouveau déposé, mercredi, un projet de loi visant à créer une caisse autonome de l'assurance-emploi, ce qui empêcherait le gouvernement, à terme, de s'approprier les surplus du régime.
 
 
La Presse canadienne (18 octobre) : L'opposition accueille l'arrivée de la Marche des chômeurs à Ottawa
    Une centaine de chômeurs ont manifesté, mercredi midi, sur la colline du Parlement à Ottawa pour réclamer des assouplissements au régime d'assurance-emploi.
    Une trentaine d'entre eux ont marché de Montréal jusqu'à Ottawa.
    Les manifestants ont dénoncé les compressions dans ce régime depuis quelques années. Ces compressions touchent notamment des gens qui occupaient des emplois précaires et saisonniers.
    Les manifestants ont rencontré des membres de l'opposition aux Communes pour leur demander de déposer un projet de loi pour bonifier le régime.
    La marche des chômeurs entre Montréal et Ottawa était organisée par le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC).
    Les manifestants soutiennent que le gouvernement du Canada jouit d'importants surplus budgétaires, dont environ 2 milliards de dollars proviennent du programme d'assurance-emploi.
    Les marcheurs exigent un critère unique d'admissibilité à 350 heures, un minimum de 35 semaines de prestations et une allocation majorée à 65 % du salaire.
 
 
Radio-Canada (18 octobre) : Des chômeurs marchent jusqu'à Ottawa
    Au terme d'une semaine de marche, une vingtaine de manifestants sont arrivés mercredi sur la colline du Parlement, à Ottawa, afin de réclamer des améliorations au régime d'assurance-emploi.
    Après des arrêts à Huntingdon, une ville frontalière frappée par des fermetures d'usine, et à Longueuil, les participants de la « Marche des chômeurs » se sont mis en route, à pied, à partir de Fasset, en Outaouais, la semaine dernière.
    Devant la Tour de la paix, les chefs du Bloc québécois, Gilles Duceppe, et du Nouveau Parti démocratique, Jack Layton, de même que le député libéral Pablo Rodriguez, ont accueilli les marcheurs.
    Ces derniers portaient trois revendications:
          -l'abaissement à 350 heures de travail du seuil d'admissibilité à l'assurance-emploi;
          -l'établissement d'un minimum de 35 semaines de prestations;
          -le rehaussement du taux de prestations à 65 pour cent du salaire.
    « Nous gagnerons parce que c'est la seule issue possible », a lancé l'un des organisateurs de l'événement, Pierre Céré, du Conseil national des chômeurs.
    « On est d'accord que ça prend des changements, que ça prend un programme d'assurance-emploi plus humain, qui est basé sur la dignité, sur la justice sociale, la solidarité et l'équité, a pour sa part affirmé M. Rodriguez. Là-dessus, on est d'accord et on sera toujours d'accord. »
    Or les libéraux, lorsqu'ils étaient au pouvoir, ont considérablement réduit les prestations et l'accessibilité au régime. En fait, depuis 10 ans, Ottawa a puisé des dizaines de milliards de dollars dans les excédents de l'assurance-emploi.
    Pablo Rodriguez a assuré que l'aile québécoise de son parti gardait espoir d'amener l'establishment libéral à proposer une réforme du régime.
 
 
Le Soleil (18 octobre) : L'opposition accueille l'arrivée de la Marche des chômeurs à Ottawa
    Partie de Montréal mercredi dernier, la Marche des chômeurs prendra fin ce matin (mercredi), sur la colline parlementaire, à Ottawa.
    Des participants à la Marche des chômeurs rencontreront les caucus des trois partis d'opposition. Ils souhaitent que ces élus utilisent leur majorité à la Chambre des Communes afin de pouvoir apporter les changements à la Loi sur l'assurance-emploi, dont un assouplissement des critères d'admissibilité.
    Déjà, le député néo-démocrate d'Acadie-Bathurst, Yvon Godin, revendique depuis plusieurs années que le gouvernement cesse de piger dans la caisse de l'assurance-emploi.
 
 
Le Soleil (18 octobre) : Une semaine après son départ la Marche des chômeurs arrive à Ottawa
    Partie de Montréal mercredi dernier, la Marche des chômeurs prendra fin ce matin (mercredi), sur la colline parlementaire, à Ottawa.
    Des participants à la Marche des chômeurs rencontreront les caucus des trois partis d'opposition. Ils souhaitent que ces élus utilisent leur majorité à la Chambre des Communes afin de pouvoir apporter les changements à la Loi sur l'assurance-emploi, dont un assouplissement des critères d'admissibilité.
    Déjà, le député néo-démocrate d'Acadie-Bathurst, Yvon Godin, revendique depuis plusieurs années que le gouvernement cesse de piger dans la caisse de l'assurance-emploi.
 
 
TQS (19 octobre) : Une semaine après son départ la Marche des chômeurs arrive à Ottawa
    Au terme d'une semaine de marche, une vingtaine de manifestants sont arrivés mercredi sur la colline du Parlement, à Ottawa, afin de réclamer des améliorations au régime d'assurance-emploi.
    Après des arrêts à Huntingdon, une ville frontalière frappée par des fermetures d'usines, et à Longueuil, les participants de la « Marche des chômeurs » se sont mis en route, à pied, à partir de Fasset, en Outaouais, la semaine dernière.
    Devant la Tour de la paix, les chefs du Bloc québécois, Gilles Duceppe, et du Nouveau Parti démocratique, Jack Layton, de même que le député libéral Pablo Rodriguez, ont accueilli les marcheurs.
    Ces derniers portaient trois revendications:
        -l'abaissement à 350 heures de travail du seuil d'admissibilité à l'assurance-emploi;
        -l'établissement d'un minimum de 35 semaines de prestations;
        -le rehaussement du taux de prestations à 65 pour cent du salaire.
    « Nous gagnerons parce que c'est la seule issue possible », a lancé l'un des organisateurs de l'événement, Pierre Céré, du Conseil national des chômeurs.
    « On est d'accord que ça prend des changements, que ça prend un programme d'assurance-emploi plus humain, qui est basé sur la dignité, sur la justice sociale, la solidarité et l'équité, a pour sa part affirmé M. Rodriguez. Là-dessus, on est d'accord et on sera toujours d'accord. »
    Or les libéraux, lorsqu'ils étaient au pouvoir, ont considérablement réduit les prestations et l'accessibilité au régime. En fait, depuis 10 ans, Ottawa a puisé des dizaines de milliards de dollars dans les excédents de l'assurance-emploi.
    Pablo Rodriguez a assuré que l'aile québécoise de son parti gardait espoir d'amener l'establishment libéral à proposer une réforme du régime.
    Interrogée aux Communes, la ministre des Ressources humaines, Diane Finley, a fermé la porte à des changements rapides.
    « L'assurance-emploi est extrêmement vaste et complexe, et nous devons nous assurer que toute modification qu'on y apporte ne nuise pas aux autres aspects du régime », a-t-elle déclaré.
    Par ailleurs, le Bloc québécois a de nouveau déposé, mercredi, un projet de loi visant à créer une caisse autonome de l'assurance-emploi, ce qui empêcherait le gouvernement, à terme, de s'approprier les surplus du régime.
 
 
Info690 (18 octobre) : L'opposition accueille l'arrivée de la Marche des chômeurs à Ottawa
    Au terme d'une semaine de marche, une vingtaine de manifestants sont arrivés mercredi sur la colline du Parlement, à Ottawa, afin de réclamer des améliorations au régime d'assurance-emploi.
    Après des arrêts à Huntingdon, une ville frontalière frappée par des fermetures d'usines, et à Longueuil, les participants de la « Marche des chômeurs » se sont mis en route, à pied, à partir de Fasset, en Outaouais, la semaine dernière.
    Devant la Tour de la paix, les chefs du Bloc québécois, Gilles Duceppe, et du Nouveau Parti démocratique, Jack Layton, de même que le député libéral Pablo Rodriguez, ont accueilli les marcheurs.
    Ces derniers portaient trois revendications:
        -l'abaissement à 350 heures de travail du seuil d'admissibilité à l'assurance-emploi;
        -l'établissement d'un minimum de 35 semaines de prestations;
        -le rehaussement du taux de prestations à 65 pour cent du salaire.
    « Nous gagnerons parce que c'est la seule issue possible », a lancé l'un des organisateurs de l'événement, Pierre Céré, du Conseil national des chômeurs.
    « On est d'accord que ça prend des changements, que ça prend un programme d'assurance-emploi plus humain, qui est basé sur la dignité, sur la justice sociale, la solidarité et l'équité, a pour sa part affirmé M. Rodriguez. Là-dessus, on est d'accord et on sera toujours d'accord. »
    Or les libéraux, lorsqu'ils étaient au pouvoir, ont considérablement réduit les prestations et l'accessibilité au régime. En fait, depuis 10 ans, Ottawa a puisé des dizaines de milliards de dollars dans les excédents de l'assurance-emploi.
    Pablo Rodriguez a assuré que l'aile québécoise de son parti gardait espoir d'amener l'establishment libéral à proposer une réforme du régime.
    Interrogée aux Communes, la ministre des Ressources humaines, Diane Finley, a fermé la porte à des changements rapides.
    « L'assurance-emploi est extrêmement vaste et complexe, et nous devons nous assurer que toute modification qu'on y apporte ne nuise pas aux autres aspects du régime », a-t-elle déclaré.
    Par ailleurs, le Bloc québécois a de nouveau déposé, mercredi, un projet de loi visant à créer une caisse autonome de l'assurance-emploi, ce qui empêcherait le gouvernement, à terme, de s'approprier les surplus du régime.
 
 
Cyberpesse (18 octobre) : L'opposition accueille l'arrivée de la Marche des chômeurs à Ottawa
    Au terme d'une semaine de marche, une vingtaine de manifestants sont arrivés mercredi sur la colline du Parlement, à Ottawa, afin de réclamer des améliorations au régime d'assurance-emploi.
    Après des arrêts à Huntingdon, une ville frontalière frappée par des fermetures d'usines, et à Longueuil, les participants de la « Marche des chômeurs » se sont mis en route, à pied, à partir de Fasset, en Outaouais, la semaine dernière.
    Devant la Tour de la paix, les chefs du Bloc québécois, Gilles Duceppe, et du Nouveau Parti démocratique, Jack Layton, de même que le député libéral Pablo Rodriguez, ont accueilli les marcheurs.
    Ces derniers portaient trois revendications:
        -l'abaissement à 350 heures de travail du seuil d'admissibilité à l'assurance-emploi;
        -l'établissement d'un minimum de 35 semaines de prestations;
        -le rehaussement du taux de prestations à 65 pour cent du salaire.
    « Nous gagnerons parce que c'est la seule issue possible », a lancé l'un des organisateurs de l'événement, Pierre Céré, du Conseil national des chômeurs.
    « On est d'accord que ça prend des changements, que ça prend un programme d'assurance-emploi plus humain, qui est basé sur la dignité, sur la justice sociale, la solidarité et l'équité, a pour sa part affirmé M. Rodriguez. Là-dessus, on est d'accord et on sera toujours d'accord. »
    Or les libéraux, lorsqu'ils étaient au pouvoir, ont considérablement réduit les prestations et l'accessibilité au régime. En fait, depuis 10 ans, Ottawa a puisé des dizaines de milliards de dollars dans les excédents de l'assurance-emploi.
    Pablo Rodriguez a assuré que l'aile québécoise de son parti gardait espoir d'amener l'establishment libéral à proposer une réforme du régime.
    Interrogée aux Communes, la ministre des Ressources humaines, Diane Finley, a fermé la porte à des changements rapides.
    « L'assurance-emploi est extrêmement vaste et complexe, et nous devons nous assurer que toute modification qu'on y apporte ne nuise pas aux autres aspects du régime », a-t-elle déclaré.
    Par ailleurs, le Bloc québécois a de nouveau déposé, mercredi, un projet de loi visant à créer une caisse autonome de l'assurance-emploi, ce qui empêcherait le gouvernement, à terme, de s'approprier les surplus du régime.
 
 
Canoë Infos (18 octobre) : L'opposition accueille l'arrivée de la Marche des chômeurs à Ottawa
    Au terme d'une semaine de marche, une vingtaine de manifestants sont arrivés mercredi sur la colline du Parlement, à Ottawa, afin de réclamer des améliorations au régime d'assurance-emploi.
    Après des arrêts à Huntingdon, une ville frontalière frappée par des fermetures d'usine, et à Longueuil, les participants de la « Marche des chômeurs » se sont mis en route, à pied, à partir de Fasset, en Outaouais, la semaine dernière.
    Devant la Tour de la paix, les chefs du Bloc québécois, Gilles Duceppe, et du Nouveau Parti démocratique, Jack Layton, de même que le député libéral Pablo Rodriguez, ont accueilli les marcheurs.
    Ces derniers portaient trois revendications:
          -l'abaissement à 350 heures de travail du seuil d'admissibilité à l'assurance-emploi;
          -l'établissement d'un minimum de 35 semaines de prestations;
          -le rehaussement du taux de prestations à 65 pour cent du salaire.
    « Nous gagnerons parce que c'est la seule issue possible », a lancé l'un des organisateurs de l'événement, Pierre Céré, du Conseil national des chômeurs.
    « On est d'accord que ça prend des changements, que ça prend un programme d'assurance-emploi plus humain, qui est basé sur la dignité, sur la justice sociale, la solidarité et l'équité, a pour sa part affirmé M. Rodriguez. Là-dessus, on est d'accord et on sera toujours d'accord. »
    Or les libéraux, lorsqu'ils étaient au pouvoir, ont considérablement réduit les prestations et l'accessibilité au régime. En fait, depuis 10 ans, Ottawa a puisé des dizaines de milliards de dollars dans les excédents de l'assurance-emploi.
    Pablo Rodriguez a assuré que l'aile québécoise de son parti gardait espoir d'amener l'establishment libéral à proposer une réforme du régime.
 
 
Corus Nouvelles (18 octobre) : L'opposition accueille l'arrivée de la Marche des chômeurs à Ottawa
    Au terme d'une semaine de marche, une vingtaine de manifestants sont arrivés mercredi sur la colline du Parlement, à Ottawa, afin de réclamer des améliorations au régime d'assurance-emploi.
    Après des arrêts à Huntingdon, une ville frontalière frappée par des fermetures d'usine, et à Longueuil, les participants de la « Marche des chômeurs » se sont mis en route, à pied, à partir de Fasset, en Outaouais, la semaine dernière.
    Devant la Tour de la paix, les chefs du Bloc québécois, Gilles Duceppe, et du Nouveau Parti démocratique, Jack Layton, de même que le député libéral Pablo Rodriguez, ont accueilli les marcheurs.
    Ces derniers portaient trois revendications:
          -l'abaissement à 350 heures de travail du seuil d'admissibilité à l'assurance-emploi;
          -l'établissement d'un minimum de 35 semaines de prestations;
          -le rehaussement du taux de prestations à 65 pour cent du salaire.
    « Nous gagnerons parce que c'est la seule issue possible », a lancé l'un des organisateurs de l'événement, Pierre Céré, du Conseil national des chômeurs.
    « On est d'accord que ça prend des changements, que ça prend un programme d'assurance-emploi plus humain, qui est basé sur la dignité, sur la justice sociale, la solidarité et l'équité, a pour sa part affirmé M. Rodriguez. Là-dessus, on est d'accord et on sera toujours d'accord. »
    Or les libéraux, lorsqu'ils étaient au pouvoir, ont considérablement réduit les prestations et l'accessibilité au régime. En fait, depuis 10 ans, Ottawa a puisé des dizaines de milliards de dollars dans les excédents de l'assurance-emploi.
    Pablo Rodriguez a assuré que l'aile québécoise de son parti gardait espoir d'amener l'establishment libéral à proposer une réforme du régime.
 
 
L'actualité (18 octobre) : L'opposition accueille l'arrivée de la Marche des chômeurs à Ottawa
    Partie de Montréal mercredi dernier, la Marche des chômeurs prendra fin ce matin (mercredi), sur la colline parlementaire, à Ottawa.
    Des participants à la Marche des chômeurs rencontreront les caucus des trois partis d'opposition. Ils souhaitent que ces élus utilisent leur majorité à la Chambre des Communes afin de pouvoir apporter les changements à la Loi sur l'assurance-emploi, dont un assouplissement des critères d'admissibilité.
    Déjà, le député néo-démocrate d'Acadie-Bathurst, Yvon Godin, revendique depuis plusieurs années que le gouvernement cesse de piger dans la caisse de l'assurance-emploi.
 
 
Canada.com (18 octobre) : Une semaine après son départ la Marche des chômeurs arrive à Ottawa
    Partie de Montréal mercredi dernier, la Marche des chômeurs prendra fin ce matin (mercredi), sur la colline parlementaire, à Ottawa.
    Des participants à la Marche des chômeurs rencontreront les caucus des trois partis d'opposition. Ils souhaitent que ces élus utilisent leur majorité à la Chambre des Communes afin de pouvoir apporter les changements à la Loi sur l'assurance-emploi, dont un assouplissement des critères d'admissibilité.
    Déjà, le député néo-démocrate d'Acadie-Bathurst, Yvon Godin, revendique depuis plusieurs années que le gouvernement cesse de piger dans la caisse de l'assurance-emploi.
 
 
Corus Nouvelles (18 octobre) : Une semaine après son départ la Marche des chômeurs arrive à Ottawa
CPAC (18 octobre)
CPAC (18 octobre)
    C’est pour tenter de faire fléchir le gouvernement, et obtenir d’importantes modifications au régime canadien d’assurance-emploi que des centaines de chômeurs prendront part à une marche qui reliera Montréal à Ottawa.
    Sept journées de marche collective au cours desquelles on tentera par tous les moyens de sensibiliser la population et les médias aux conditions difficiles d’accès au régime d’assurance-emploi. « Il y a longtemps que nous nous battons pour tenter de modifier les conditions d’admissibilité au régime, parce que nous croyons sincèrement que non seulement les travailleurs mais les régions elles-mêmes souffrent du régime actuel », a souligné Yvan Boulay, directeur du Mouvement Action Chômage et porte-parole de la Coalition des Sans-Chemise qui parraine l’événement. « Actuellement, seulement 4 personnes sur 10 environ sont admissibles au régime. Cela entraîne les travailleurs vers la pauvreté, en plus de ne pas répondre aux objectifs mêmes du régime », continue M. Boulay.
    Les trois 5
    
Les revendications du mouvement sont axées sur trois aspects spécifiques, regroupés sous l’appellation Les Trois 5 : 350 heures de travail, 35 semaines de paiements possibles et 65 % de prestation. Concrètement, alors qu’actuellement il faut entre 420 et 910 heures de travail au cours de la dernière année pour profter des prestations d’assurance-emploi, la Coalition souhaite ramener ce total à un montant unique de 350 heures, peu importe la région touchée. « Les travailleurs saisonniers et les employés à temps partiel deviendraient ainsi plus facilement admissibles, ce qui leur garantit au moins un minimum de revenus », souligne M. Boulay. Quant aux 35 semaines de prestations, elles sont aussi axées davantage vers les travailleurs saisonniers. « Il existe ce que l’on appelle dans notre jargon un trou noir, c’est-à-dire une période au cours de laquelle les travailleurs saisonniers ne reçoivent aucune prestation, et n’ont pas encore recommencé leur boulot. Ils sont donc totalement sans revenus. Une période de 35 semaines comblerait cet écart », précise le porte-parole. Enfin, le taux de prestation de 65 %, une augmentation de 10 % comparativement aux conditions actuelles, est au nombre des demandes. Une quatrième demande, inspirée du Bloc Québécois entre autres, vise les travailleurs âgés. Il sagit du PATA (programme d’aide aux travailleurs âgés), un programme visant à verser une aide financière spécifique aux travailleurs de plus de 55 ans ayant perdu leur emploi. Cette prestation, qui avait déjà existé dans le passé, pourrait être versée jusqu’à l’âge de 65 ans. C’est au moment de chiffrer ses demandes que la Coalition demeure un peu évasive. On estime que les surplus accumulés, et les surplus annuels, pourraient suffire à combler les nouveaux besoins créés par les revendications. Mais on est conscient aussi qu’une surcharge pourrait être imposée aux travailleurs si tout le dossier était accepté dans sa forme actuelle. « Nous pensons que les gens accepteraient cette demande de quelques dizaines de dollars de plus par année, si cela leur fournissait l’occasion de recevoir des prestations. » En Montérégie seulement, 330 000 personnes sont sans emploi, mais seulement 260 000 sont admissibles aux prestations. « J’avoue qu’il est impossible de savoir avec précision combien de personnes auraient droit au programme avec les changements que nous proposons, mais chose certaine, la situation ne pourrait que s’améliorer », termine Yvan Boulay. La Coalition maskoutaine a profité de la présence à la rencontre de presse, du député fédéral de Saint-Hyacinthe-Bagot, Yvan Loubier, et de Mgr François Lapierre, évêque de Saint-Hyacinthe, pour leur remettre une copie des demandes. C’est d’ailleurs M. Loubier qui se chargera d’acheminer les revendications au gouvernement fédéral dont les représentants ont refusé de rencontrer la Coalition des Sans-Chemise.
 
Le Courrier de Saint-Hyacinthe (11 octobre) : Assurance-emploi : Une marche pour les trois 5
    Après avoir quitté Huntingdon, jeudi matin, les marcheuses et les marcheurs se sont rendus jusqu’à Salaberry-de-Valleyfield, là où l’annonce de la fermeture de l’usine Gildan a récemment ébranlé la population.
    Là-bas, ils étaient attendus par de nombreux représentants syndicaux, dont Pierre Lagrenade de la coalition Coton 46, Jocelyn Dupuis de la FTQ ainsi qu’Yvon Bellemare des TUAC. Les représentants syndicaux les ont accompagnés jusqu’au monument commémoratif rappelant la grève historique du textile de 1946. Ils ont, tour à tour, profité de l’occasion pour apporter un appui sans équivoque aux légitimes revendications du CNC en matière d’assurance-emploi. Ils ont ajouté qu’une telle réforme de la loi « était un gros minimum et qu’en deçà des demandes, la dignité des travailleurs sans-emploi ne serait nullement assurée ».
    C’est en début d’après-midi, hier, que les marcheurs sont arrivés à Fassett. Accueillis chaleureusement par les membres de cette petite communauté, ils ont rencontré le maire, monsieur Michel Rioux, qui en a profité pour souhaiter la bienvenue aux marcheurs en offrant au nom de ses concitoyennes et de ses concitoyens, gîte et hospitalité.
    « Le marché de l’emploi, au Québec, traverse des moments difficiles et les travailleurs doivent gérer des situations précaires », explique M. Rioux. Cette situation doit changer et la seule façon de le faire est de réformer radicalement la Loi sur l’assurance-emploi afin que les travailleurs sans-emploi gardent tout au moins leur dignité. C’est donc pour appuyer les revendications des marcheurs et démontrer leur solidarité sans faille que plusieurs de ses concitoyens se sont mobilisés.
    De Fassett, les marcheurs se rendront à Papineauville en passant par Montebello. Une assemblée publique aura lieu en soirée, à Papineauville.
 
 
Collectif Bellaciao (16 octobre) : Le CNC se rapproche d'Ottawa
    Le Conseil national des chômeurs et chômeuses organise une marche des chômeurs pour revendiquer des améliorations au régime d’assurance-emploi. Aujourd’hui, une délégation de travailleurs et travailleuses et de chômeurs et chômeuses de différentes régions du Québec partira de Montréal, à pied, pour se rendre à Ottawa. L’arrivée de la délégation est prévue le 18 octobre prochain sur la Colline parlementaire.
    Rappelons que cette marche est organisée en continuité avec les campagnes menées par les Sans-Chemise, visant à revendiquer un véritable système d’assurance-chômage d’accès universel.
 
 
Tour d'y voir (11 octobre) : Des chômeurs marchent pour un véritable système d’assurance-emploi
    Bonne semaine pour ériger une statue. Les inconditionnels du Canada, les mêlés, les éternels patients et même les moroses pourront aller se recueillir et méditer devant celui qui, toute sa carrière durant, a confondu plan d’affaire et rendez-vous avec l’Histoire. Il a raté ce que pourtant notre peuple lui aurait laisser saisir et réaliser. Il aurait pu tenir une place immense, unique, il se contentera de prendre le rang sur la colline des intendants…
    Il y avait au moins un sculpteur de travaillant et c’est sans doute à lui que pensait l’oracle de Saint-Cœur-de-Marie qui a fait vendre les gazettes de la convergence et tourner en boucle dans la boîte à malice de Québécor son sermon dépité. On aurait pu se désoler de ce que cela tienne lieu de débat public. Mais ce n’était peut-être pas qu’une réminiscence. La politique des lamentations à laquelle il a tant excellé revient à l’ordre du jour. Peut-être, au fond, n’a-t-il pas tant fait de l’ombre à Boisclair qui tentait sa rentrée que dresser un nouvel horizon pour le gouvernement Charest.
    En pleine crise forestière, la ministre Courchesne a dû se contenter de sa déception en ce qui concerne le programme d’aide aux travailleurs âgés lancé par Ottawa. Jean Charest lui-même reconnaissait en lançant le plan d’aide être déçu parce qu’Ottawa «aurait pu en faire plus». Les sans-chemise qui se sont rendus à Ottawa pourront marcher encore longtemps. C’est bien décevant de se faire voler des milliards pigés dans la caisse d’assurance-emploi. Ils pourront tourner en rond autour du Parlement en attendant qu’une solution bancale finisse un jour par arriver. Dans la province, on a toujours tout son temps lorsqu’il s’agit d’attendre qu’Ottawa veuille bien donner suite.
    Même Jean-Marc Fournier s’est désolé lui aussi. Il était déçu qu’Ottawa tarde autant à contribuer au financement post-secondaire. Il était, du reste tellement déçu qu’il n’a évidemment pas abordé la question du partage des compétences. Il était plutôt préoccupé de la compétitivité du Québec. On comprend que la province est en compétition avec la planète entière mais qu’elle ne l’est pas avec Ottawa pour le contrôle de ses impôts. Il en a sans doute trop plein les bras avec sa réforme, le pauvre ministre Fournier pour oser laisser entendre qu’il y a tout de même des limites.
    Quant aux artistes et troupes qui avaient planifié des tournées, ils sont, eux aussi, déçus. Le ministère des Affaires étrangères réduit les budgets. Le rayonnement international de la culture québécoise en vitrine d’usurpation canadian va souffrir. La ministre Beauchamp ne manquera pas la pose, c’est certain. Tout ça est tellement décevant. Il va falloir continuer à sourire…
    Pour ce qui est de respirer de l’air pur ou encore de réduire les gaz à effets de serres, là encore, le pauvre Béchard est déçu. Quarante-quatre ans, c’est long, même quand on a l’habitude de vivre en sous-oxygénation chronique. Et dire que le plan Kyoto provincial s’était attiré des louanges à Toronto. Il faudra se passer des 328 millions réclamés. C’est bien décevant.
    Après avoir tant de fois changé de thème de marketing (les impôts, la santé, le fédéralisme asymétrique,) le gouvernement Charest vient peut-être de trouver son thème porteur. La politique des lamentations lui donnera le registre manquant. Bouchard vient de lui paver la voie. Il aime tellement servir, celui-là. Le jour même où il nous assurait servir la vérité, notre Premier sous-ministre était déçu par les pirouettes de Boisclair à propos de son programme. Et puis le spectacle aussi a été très décevant. Et puis Charest était déçu de voir que les séparatistes cachent leurs véritables intentions.
    Le PQ lui-même pourrait être si décevant qu’une bonne rhétorique nationaliste finira peut-être par faire bien paraître Charest au jeu de la comparaison. Il faudrait qu’il travaille un peu plus fort. Et de la déception il passera progressivement en mode revendication-pas-trop-brusque. Il tiendra compte de «certaines réalités politiques». Il sera déçu, il nous reparlera de déséquilibre fiscal. Mais il serait tellement décevant de manquer de persévérance. Il ne faudrait pas se surprendre de l’entendre se mettre à vouloir réclamer notre butin. Quand on ne sait plus quoi dire, il faut se replier sur ses classiques. C’est ce qu’est venu rappeler Lucien Bouchard, cette semaine. Au lieu de se battre, il vaut toujours mieux se flageller. Quand ça arrête, on se sent mieux. Et en travaillant plus fort, on finit par s’imaginer que c’est vraiment cela le bien-être.
    Le province, qui ne sait plus à quel saint se vouer, est en passe de larguer Saint-Jean-Baptiste pour Notre-Dame-de-la-Déception.
 
L'action nationale (16 octobre) : Notre-Dame-de-la-Déception
La délégation de travailleurs et de chômeurs, partie le 11 octobre dernier de Montréal, est arrivée à Ottawa hier. À leur arrivée sur la colline parlementaire, la délégation, composée d'une trentaine de marcheurs provenant des différentes régions du Québec, a été accueillie par les chefs des trois partis d'opposition ainsi que par un représentant du parti conservateur. Le premier ministre Stephen Harper a, pour sa part, refusé de rencontrer les marcheurs.
 
Rappelons que cette marche des chômeurs, organisée par le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC), visait à réclamer des améliorations au régime d’assurance-emploi. Ce mouvement s’inscrit dans le cadre des actions de la Coalition nationale des Sans-Chemises mise sur pied en 2003.
 
Les revendications portées par ce mouvement tournent autour des trois « 5 » : Un critère unique d’admissibilité de 350 heures; Un minimum de 35 semaines de prestations; Un taux de prestation majoré à 65% du salaire.
 
En conférence de presse, le CNC a également tenu à réagir aux propos de l’ancien premier ministre Lucien Bouchard à l’effet que si les Québécois travaillaient plus, ils produiraient plus de richesse. À ces propos, le CNC rétorque que qu’actuellement, l’un des problèmes n’est pas tant la volonté de travailler, mais bien la possibilité de le faire. Il fait également remarquer que le problème réel concerne la répartition de cette richesse.
 
 
Tour d'y voir (19 octobre) : Quelques brèves
    À l’instar des autres Québécois et Canadiens qui vivent la même situation, les personnes sans travail de l’Abitibi-Témiscamingue réclament elles aussi des modifications à l’assurance-emploi.
    Quatre représentants de la région ont participé à la Marche des chômeurs et chômeuses, entre Montréal et Ottawa, du 11 au 18 octobre, afin de soumettre leurs revendications aux trois partis de l’opposition qui siègent à la Chambre des communes.
    Ils réclament un critère unique d’admissibilité, soit 350 heures travaillées au lieu de 850 ou 910, un plancher minimum de 35 semaines de prestations et une hausse à 65 % du taux de prestation, au lieu de 50 % ou 55 %. Les marcheurs ont aussi demandé le remboursement de la caisse de l’assurance-emploi et la création d’une caisse autonome gérée par les cotisants.
    Expérience inoubliable
    La marche était organisée par le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC). Elle a impliqué une trentaine de personnes provenant de partout au Québec, dont cinq de notre région. L’une d’elles a dû abandonner en raison d’un décès dans sa famille. «Les quatre Abitibiens qui ont parcouru les 120 km ont vécu une expérience inoubliable», selon Laurier Gilbert, du CNC et porte-parole régional des sans-chemise. «Nous avons connu une belle fraternité, une camaraderie et une solidarité jamais vue durant les sept jours de marche», écrit-il dans son compte-rendu de l’événement.
    Les gens des villes qui ont été visitées comme les usagers de la route les ont encouragés tout au long du périple. Les marcheurs ont relevé le défi malgré des conditions climatiques difficiles: pluie, vent, froid, peu de soleil et même un gros orage à Gatineau. «Nous avons tenu kilomètre par kilomètre, car nous représentions des milliers de chômeurs qui subissent jour après jour des injustices avec la loi de l’assurance-emploi», note M. Gilbert dans son bilan.
 
 
Le Citoyen (29 octobre) : Les chômeurs réclament des modifications à l'assurance-emploi